C’est faux !
Depuis la loi du 21 décembre 2022, un salarié qui abandonne volontairement son poste peut être présumé démissionnaire, ce qui signifie que la rupture du contrat est considérée comme étant à son initiative, entrainant une perte des droits au chômage.
Pour que cette présomption s’applique, l’employeur doit adresser au salarié une mise en demeure par lettre recommandée ou remise en main propre, lui demandant de justifier son absence ou de reprendre son poste dans un délai minimum de 15 jours.
Si le salarié ne répond pas ou ne reprend pas son travail, sans motif légitime, son contrat sera rompu à son initiative, ce qui le prive automatiquement du droit aux allocations chômage.
Il est primordial que la lettre de mise en demeure mentionne clairement ces conséquences pour que la procédure soit valide et que la présomption de démission soit bien établie.